Les répercussions économiques du Covid-19 sont déjà tangibles. Les établissements financiers restent majoritairement profitables. Dans les premières semaines de la pandémie de coronavirus, l’agence de notation Fitch a improvisé dans l’urgence un classement des plus sommaires. Ainsi,Trois couleurs pour classer la résilience probable des secteurs bancaires africains face à la crise économique qui se dessinait. Le vert pour marquer la stabilité, jaune pour des pertes, rouge pour une situation de crise.
Ce classement officieux, bien moins sophistiqué que son système de notation habituel, a permis de parvenir à une conclusion inquiétante
Selon cette analyse du début de la crise sanitaire, c’est toute l’Afrique francophone qui était teintée en jaune par Fitch.
UNE ANNÉE QUI S’ANNONCE EXCEPTIONNELLEMENT TROUBLE
Ces inquiétudes se sont vite concrétisées. Les premiers cas de Covid-19 n’ont été déclarés au Maghreb que le 25 février. En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale le 11 mars. Les résultats bancaires du premier trimestre révélaient déjà une sévère inflexion.
Le marocain Attijariwafa Bank, premier établissement en Afrique francophone annonçait au 31 mars un coût du risque en hausse de 82,5 %. Un résultat net en recul de 23,8 %, à 1,1 milliard de dirhams (100 millions d’euros). Des résultats « marqués par les premiers impacts de la crise », expliquait la banque, laissant entendre que le pire était encore à venir.
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Beverly Bultron
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