Maroc : une richesse culturelle

L'association Al Moussilia de la musique gharnatie de d'Oudja, au Maroc, pour la première de ces trois sessions 2009. DDM

La culture marocaine fascine le monde entier. Sa richesse artistique est l’une des nombreuses raisons pourquoi le royaume chérifien rayonne autant à l’international. Zoom sur l’art marocain….

Le cinéma

Le cinéma marocain s’est illustré sur la scène internationale dès 1972 et de nouveaux talents continuent de faire leur apparition notamment Nabil Ayouch, récipiendaire de nombreux prix. Son frère Hicham Ayouch a crevé l’écran avec son film Much Loved dont l’actrice principale, Loubna Abidarba a reçu le César de la meilleure actrice en 2015. Mais le Maroc est surtout une terre aux paysages très prisés pour le tournage de grandes productions hollywoodiennes. Marrakech accueille également chaque année le festival international du film, qui a acquis une renommée internationale. La ville de Tanger, quant à elle, accueille le festival international du court-métrage.

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Danseurs de Ahidou © https://traditionsalnif.wordpress.com

La danse

La danse au Maroc est un rite qui revêt d’une signification plutôt religieuse qu’artistique. On distingue plusieurs styles de danses :

L’ahidou auquel hommes et femmes participent et s’alignent tous ensemble. Revêtus de leurs plus beaux bijoux et vêtements, cette danse est originaire des tribus chleuhs du Haut Atlas et de l’Anti-Atlas.

L’ahouache est une danse fastidieuse, car elle requiert beaucoup d’énergie. Les femmes sont serrées les unes contre les autres et bougent leur bassin sur un rythme effréné. Cette danse est originaire du Haut Atlas.

La guedra est une danse des mains où une danseuse voilée s’accroupit au centre d’un cercle de musiciens et se relève tout en exécutant des mouvements quasi hypnotiques de plus en plus accélérés.

La danse chez les Gnaouas est plutôt mystique. Les Gnaouas étant des descendants d’esclaves noirs auxquels on attribue des pouvoirs surnaturels, leur danse comprend toutes les caractéristiques d’un rite initiatique. Elle s’achève régulièrement plus souvent par le « hal », un état de transe.

La musique

La musique quant à elle est un rituel quotidien chez les Marocains et accompagne quasiment tous les événements de la vie. La musique folklorique se joue le plus souvent grâce à des instruments traditionnels tels que:

  • le rehab, sorte de petit violon qui se joue posé sur une cuisse
  • le nay, une flûte de roseau
  • la derbouka, une poterie tendue de peau que l’on tient sous le bras
  • la ghayta, sorte de hautbois dont jouent les charmeurs de serpents sur la place Jemâa el-Fna
  • les tebilats, petits tambours jumeaux en terre cuite ou en faïence et recouverts de peau
  • la tarija, petite derbouka étroite, fort à l’honneur le jour de l’Achoura, la fête des enfants
  • le bendir, un grand tambourin couvert de peau de chèvre et qui est l’instrument favori des Aouaches berbères…

Le tatouage

Le plus magnifique des arts marocains est surement l’art du tatouage. Il a aujourd’hui perdu sa signification d’origine pour devenir un ornement esthétique. Il est pratiqué au henné lors des grands événements et son application requiert une grande dextérité. Les tatouages sont réalisés sur les mains, les pieds ou le visage et représentent des fresques ou formes géométriques qui font ressortir la blancheur de la peau.

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Tatouage marocain au henné © http://www.barlamane.com

 

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