Eau Vive internationale vulgarise la Directive CEDEAO sur les grandes infrastructures hydrauliques

Le directeur pays de l’ONG Eau Vive, Zakari Bouraima
Le directeur pays de l’ONG Eau Vive, Zakari Bouraima Crédit photo: Lefaso.net

Le mardi 12 septembre dernier, l’ONG Eau Vive Internationale a organisé à Ouagadougou un atelier de sensibilisation sur les lignes directrices de la CEDEAO appelé « Directive CEDEAO » et concernait son volet « grandes infrastructures hydrauliques ». Cette communication organisée à l’endroit de la société civile et des médias avait pour thème : « L’impact économique, environnemental et social des barrages et les partages des bénéfices qui en découlent : quels changements sont possibles grâce à l’adoption de la Directive CEDEAO relative au développement d’infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest ? ». L’objectif : donner les informations nécessaires aux différents acteurs afin qu’ils s’approprient et s’impliquent dans la mise en œuvre des projets.

En rappel, Eau Vive est une organisation de solidarité internationale qui intervient dans 6 pays dont le Mali, le Niger, le Tchad, le Togo, le Sénégal et le Burkina Faso. Sa mission est de soutenir tous les projets et actions contribuant à un meilleur accès aux services sociaux, de participer au renforcement de la société civile et de la citoyenneté. Depuis plus de trente ans, elle permet aux hommes et aux femmes, dans les régions les plus défavorisées d’Afrique, d’être acteurs et décideurs de leur développement, et d’assurer la pérennité des actions qu’ils entreprennent.

 

En effet, la vocation des grands barrages hydrauliques est de contribuer à l’essor socio-économique des communautés riveraines. Leur construction exige des mesures appropriées de gestion concertée des ressources en eau et un partage équitable des bénéfices issus de ces ouvrages pour prévenir toutes formes de conflits entre les usagers.

C’est dans ce sens que Eau Vive Internationale a animé cet atelier organisé avec le soutien de c’est partenaire que sont : l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature et de la Global Water Initiative . C’était l’occasion pour l’ONG de manifester à la trentaine de participants sa volonté de les amener à s’approprier le contenu des textes majeurs qui constitue la Directive de la CEDEAO relative aux grandes infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest. Zakari Bouraima, directeur pays d’Eau Vive au Burkina Faso, les a par ailleurs invités à poursuivre la dynamique de veille et de plaidoyer initiée par l’atelier.

La rencontre a été un moment de partage d’expérience portant sur les barrages en Afrique de l’Ouest, notamment du projet « Pôle de Croissance de Bagré » et sur l’évolution des études d’impacts environnementaux. Il a été également été une occasion de réflexion quant aux enjeux et aux défis liés à la mise en œuvre de la Directive.

Cette séance de communication a été clôturée par une série de recommandations lies aux actions majeures de veille, de plaidoyer et d’informations à mettre en œuvre par la société civile et les médias.

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